We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Enfer toute une histoire

by Les Rejets d'Satan

supported by
Benny Peek
Benny Peek thumbnail
Benny Peek This is "fuck yeah!" Favorite track: Loin (Ou Presque).
/
  • Streaming + Download

    Includes high-quality download in MP3, FLAC and more. Paying supporters also get unlimited streaming via the free Bandcamp app.
    Purchasable with gift card

      name your price

     

  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    14 chansons / 14 songs
    Format digipack 3 panneaux en couleurs / Digipack format with 3 panels in colour
    Livret illustré de 36 pages / 36 pages long illustrated booklet

    Includes unlimited streaming of Enfer toute une histoire via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ships out within 3 days
    Purchasable with gift card

      $5 CAD or more 

     

1.
Je ne suis pas unique Non... Je fais parti du nombre... Répète-après-moi ! Nous ne sommes pas uniques, non. Nous faisons partis d'une ombre.
2.
Assassins dans la lune Les mots glissent d’entre les mains S’écoulent dans un torrent Insaisissables, ils s’évadent Se cachent et se confondent Des Esprits de la Nuit Tapis dans leur ombrage Qui dissimulent leur présence Dans un murmure tonitruant La cage brasse, Camarades La cage brasse! C’est qu’ils veulent se faire entendre Tandis qu’on hurle à la Lune D’assassiner le Maudit Poète L’éclairage artificiel surfant les yeux L’étoile de fer projetant nuits et jours Réfléchissant la lumière dans les Ombres Sombres songes occultés d’un Monde obtus Comptant les billes d’un Œil unique D’épouvantails, de poupées chiffonnées Figés dans l’ambre polis au javellisant Quotidien éternel meurtri de particules Les Concierges d’la Résistance S’allient pour nettoyer Faire la Guerre aux Dangers Dont le plus grand est l’Grain d’sable Le gigantisme déborde À en rétrécir au lavage Maquette grossière D’un phantasme psychotique Dégénération récurée Sans temps, les pieds d’poules Mouillées dans l’Argent du beurre À s’acheter par les f’nêtres Pour le plus grand sacrifice des Brebis égarées
3.
La Maison (et le Carré d'Sable) Il était une fois… Du monde, qui vivait dans une maison Jusqu’au jour où d’autre monde ont dit à d’autre monde D’aller vivre dans la maison… C’qui fait que l’monde sont débarqués et ont mis l’monde d’la maison dehors Les obligeant à aller vivre dans l’carré d’sable derrière la maison Vous comprendrez… Que l’monde dans l’carré d’sable étaient pas supers contents… C’qui fait que des fois Y’en a qui pitchaient des roches su’a maison ! Le monde, dans la maison, étaient pas supers contents De s’faire lancer des roches, fa’ qui sortaient pis… Bang ! Bang ! Vous comprendrez… Que l’monde dans l’carré d’sable étaient pas super content… De s’faire tirer d’sus Fa’que des fois Y’en a qui continuaient à pitcher des roches su’a maison ! Le monde, dans la maison, étaient toujours pas contents De s’faire lancer des roches, fa qui r’sortait pis… Bang ! Bang ! Cette histoire a continué et continué… Elle continue encore aujourd’hui Parce que dans l’carré d’sable Y’a beaucoup d’monde et y’en a… Qui bougent encore !
4.
Y bougent encore Le fanatisme fielleux des ritournelles Sur lesquelles on fait danser les belles Morales douteuses Laisse Un goût constant de vomissures À la commissure des lèvres de l’humanité Crampée, écœurée, aliénée. Qui regarde, le visage à terre, sacrée d’une volée N’osant critiquer, n’osant rouspéter De peur de s’attirer les foules de ces puissants Au nom du Père et du Fils, amènes en des Enfants. À grands coups de bombes Et de baise-o-drones Bang! You’re fucked mon tabarnak! Des photos difficiles à soutenir Du regard de ton corps mort Des porcs, des truies Sur l’écran des ordis Lacérés, démembrés, déchirés En face de moé En face de lui En face d’elle Mais toé, ta gueule explose J’ai compris quelque chose Que toé, ta gueule explose J’ai compris quelque chose : “T’es pas né du bon bord…” (Bis) «Y est trop tard pour les rats morts R’charge, tire, y bougent encore»
5.
Loin (ou presque) Je suis loin Haut ! Je suis loin Haut ! Combien loin ? Loin de ce corps Mort-vivant Alpha Pu Très Fier Steak haché en lambeaux Hachuré en morceaux La chaire de ma chaire Est d’encre et d’écorces Je vêle mes Enfants De poèmes sales À la page (Perdue) À la carte (Perdue) À la face (Perdue) Du Monde (Perdu) Ils ne sont pas toujours propres Ils ne sont pas toujours beaux Pas opérés ni dégriffés Des Frankenstein greffés D’un cœur Du moins D’une partie Du mien Ils ne sont pas toujours propres Ils ne sont pas toujours beaux Pas opérés ni dégriffés Des Frankenstein greffés D’un cœur Griffés De fragments Du tien J’y suis presque Loin ! J’y suis presque Loin ! Presque loin ? Loin du fantôme Trop-vivant Haut-méga D’os Paie ! Rat Chaire et sang clair de lune Doux leurre, d’où l’heure qui passe (Bis)
6.
Mais pourtant… Monde, tu es si beau Que je te hais à t’en maudire Monde parfait aux cents défauts Tu n’cesses jamais de t’enlaidir Avec aversion, je te séduis Je sais bien que tu vas m’jeter Monde agité et endormi J’aimerais tell’ment pouvoir t’aimer De ma main gauche je te prendrais De ma main droite je te tuerais Ô bel immondice! Si seul et si loin Ô sale effronté! Aux beautés pleines de vices Aux sourires effacés Ô sourires éraflés Meurs enfoiré! Que dans le reflet de mes larmes Tu te vois noyé Dans la hargne de tous ceux Que tu as souillés Qu’elle te revienne cents fois décuplée! Tu es si enrageant… Tu es si décevant Mais pourtant…
7.
Parle-moi (dans l’Vide) On a rien à dire, on a mal, on achète On a peur d'être seul avec nous-même De toutes les réflexions que ça l'entraîne Pis pourquoi faire de toute façon ? Bonheur aveugle, bonheur pareil ! Aye ! J'aurais pu ! Oui, j'aurais dû… Y’aurait p't'être même fallu… Mais qu'est-ce qu’tu m'veux ? J'me suis jamais senti aussi vieux ! J'me suis jamais senti aussi servile ! On erre dans une ère polluée ! D’une communauté d'hermites Qui se perd et qui cherche Le mal ailleurs : loin, trop loin ! Sans repères Rien à faire d'autre Rien à foutre d'autre Que de consommer la substance Vide ! Plus vide que le vide Vide de sens ! Et on r'commence ! Et à outrance ! « Je m'en câlisse! Écœurez-moé dont pas avec ça ! » (Bis) Y’ont tellement mis d'spot lights partout Autour de nous qu'on voit rien d'autre… Regarde-moi dans les yeux et dis-moi qu'ça va ! (Bis) Hey toé ! Regarde-moé dont dans les yeux ! ! (Bis)
8.
Au Bûcher ! 02:47
Au Bûcher ! On roule vers nulle part Je roule encore de la pelouse J’traîne la République sous mon bras Un pack de clopes pour m’digérer On s’en va vers nulle part Pour me guider dans les méandres D’l’Éthique, de la pelouse et des clopes J’sais pas pourquoi pis toi non plus J’mange pas assez, sauf du papier Un vieux marin qui fume la pipe Des vierges, des briques et des lignées Moé, j’dors pas ben! J’ai des papillons dedans mon cerveau J’pass’rais la soirée à r’garder l’ostie d’TV! Mais j’pas capable, j’souffre en silence En Amérique, on manque de rien, sauf d’Essentiel On vit su’l'bras du temps emprunté, à l’Av’nir J’sais pas quoi faire, j’m'assois sur le bûcher J’attends mon tour, j’sais pas quoi faire
9.
Gang...Bang ! Ferraille à quatre roues Ferraille à K-47 Gang… Bang! Bang! Bang! Bang! De cons sanguins Royaux ou lynchés Diamants : j’en veux Des gros bijoux d’famine J’m'en crisse d’la crasse Du pu, du sang déjecté Ma caverne bétonnée est bien nantie Pis j’ai toujours de l’appétit Pour t’manger la laine su’l’ dos Pour faire manteaux, chapeaux Pour greluche d’or tranquille Gardant coquille vide « Après une nuit de sexe torride à s’en pimper l’bling ! Elle retourne se parker dans le parc d’à côté Pendant que lui, r’tourne : dealer d’la dope pis des guns C’parce qui v’nait des beaux quartiers pis y voulait pas qu’ça s’sache Fa’ qui dealait son swag pour rester bling pis s’la péter C’était comme un genre de vrai : gangsta (sans cravate) Qui vendait sa shit aux bouseux pour qui restent dans marde S’entretuent pis s’ nèyent dedans… Parce que ça, toute c’te merde là, ça fait rêver laid… » Gangstérisés de salon Singeant le Grand Singe aux paillettes Aux pia-piasses, aux garnottes Abâtardis, triviaux Dissimulés sous oripeaux Grandi-grotesques Aime et aime Merde et merde Gangsters! À deux trente sous Zéro À fiction À friction Afflictions À filles… À fric
10.
Les Misères du Roi Il y a longtemps… Fort, fort, fort longtemps Vivait un Roi, un Roi qui disait qu’il est difficile d’être roi C’est qu’il trouvait ça si difficile, le Pauvre Surtout parce qu’il avait peur pour sa peau Car après tout, il avait une si belle peau ! N’est-ce pas ? « Oh oui! Monseigneur comme votre peau est douce ! » « Oh oui! Monseigneur, votre peau est si lisse ! » Ah ! Ce qu’elle était belle, sa peau… Un vrai trésor royal, qu’il se devait de protéger Le Pauvre avait raison d’avoir peur et de s’enfermer à double tour dans son château Avec des courtisans ramassés par poignées Pour le flatter et le flatter Encore et encore, toute la journée Et toute la journée, pour le rassurer, les courtisans lui disaient : « Ah ! Monseigneur, comme vous êtes fort ! » « Ah ! Monseigneur, comme vous êtes beau ! » C’est qu’il aimait ça : les courbettes, le Pauvre Roi Et ça calmait ses angoisses De les voir, tous à genoux, se tortiller devant lui De les voir, tous, s’activer pour lui relâcher La pression insoutenable d’avoir une épée Qui, sans cesse, le menace de perdre la tête Car s’il aimait bien les flatteries Et qu’il aimait bien être roi Il aimait, par-dessus tout : sa tête Et pour la garder, le Pauvre était prêt à tout Même de se faire haïr de tous et chacun dans son Royaume Au point, que tous ses Sujets n’aient plus qu’un seul souhait Celui de la voir : tomber « Qu’on lui coupe la tête ! »
11.
Damoclès 02:29
Damoclès Le bout du monde me semble à double tranchant Comme une épée souillée, qui me pointerait du doigt Il m’accuse, me perce et me tâche de son sang Il est si beau, si charmant et si laid à la fois Damoclès vit dans ma tête, il se fume un pétard Y m’flatte pu, y est trop vieux, y reste à l’écart Le sang sur mes doigts censure mes mains Qui refusent de r’écrire le même criss de refrain Mais à cheval donné on s’entre flatte le vide J’le boufferais vivant, qu’ça s’rait pas plus morbide Y’a les menaces de la liasse, la frime et les combines Y’a les cochons à matraques qui nous sifflent la comptine Tout l’monde en formation, on connaît nos chansons Pis après la révolution, vas-tu m’dire ton nom? Pis ça pète à Moscou, pis ça pète partout Y’a pas juste au bout du monde que l’monde est à bout Damoclès est tanné, y s’en r’tourne se coucher Y sait ben, d’toute façon, comment ça va s’terminer J’y en veux un p’tit peu, d’m'avoir laissé pendre l’épée Je l’enverrai ben chier, mais y m’a laissé d’quoi fumer Les menaces de la liasse justifient tout et rien Les esclaves à cravates sont de sombres larbins Des flics ! Des porcs ! Des assassins !
12.
Je m'excuse 03:25
Je m’excuse Vous m’excus’rez J’voudrais bien vous dire : tout c'que vous voulez Vous dire, à tous, que nos vies s’améliorent N’y voir plus rien et être ignare Souvent faire fi des rares efforts Qui mérit’raient tous nos regards J’voudrais vous dire : que tout est beau Qu’on progresse, toute la gang, par en haut Mais c'est une bien belle fauss’té Achetez! À jeter! Car ce n’est pas pour le bien de personne Que des enfants travaillent en Chine Car ce n'est pas pour le bien de personne Qu’l’Éthiopie, la Palestine Car ce n’est pas pour le bien de personne Que le Tibet, que l’Argentine Car ce n'est que pour le bien de quelques personnes Les morts, le sang… Bref la routine Je voudrais bien… Mais la Romaine, l'île René-Levaseseur, les Indiens… Je voudrais bien… Mais les banques, le plastique, les tirelires… Je voudrais bien… Mais la F-1, les flics, les politiciens… Je voudrais bien… Je voudrais bien... Mais...
13.
À l'Art? 03:47
À l’Art? Alors si l’Art Ressemble à l’or C’est plus un concept de velours qu’un compte à r’bours Qui mord, sans remords, les morts comme les corps Sans chirurgie ni de gants blancs Les esthètes sont de fades contenants D’autres sont lys, mais aussi fades C’est bien soigné pour être malade L’Art partisan du passé recomposé Vomi dans une gerbe de fiel De nostalgies, des chimères de la monarchie Du jus de vidange à la sauce moderne Qui est vite jeté au recyclage Récupéré, par les messagers sans message Qui pullulent comme les dépotoirs Claudicantes masturbations saignées à vide Proprement synthétique Déconnectées aux coins du monde Institutions infatuées Gribouillages à déchirer D’autres expressions de vacuité Admiration de la virgule Acrobaties de la fabule L’Artiste contraint de Liberté D’expression répétée en chœur L’unisson dissone dans l’écho Des réceptacles qui se cambrent Concupiscents devant les membres Surtout les Narcisse obsolètes De la sphère mondaine Des foulards et des bérets Des lunettes et des grosses têtes Blablaries sur le sens et le non-sens Pour rendre ce patinage : artistique
14.
Ile de Rêves Bâtissons un monde nouveau Toi et moi… Sur une île… « Hein? » Non, non, non, non, non… Moé, j’dis qu’on les laisse tous s’entretuer Bouffer la planète, y crisser l’feu Pis fourrer des chèvres Tu s’ras Marla, je s’rai Tyler On va être tell’ment beaux On va r’partir à neuf On va baiser, on va s’aimer, on s’f’ra pas chier On va quitter la solitude pis oublier les villes Y nous pogn'ront pas sur notre île de rêves J’va te flatter le ventre, tu vas flatter le mien On n’en a rien à chier de leur standard On n’aura pas d’hypothèque, pas d’trafic, pas d’burnout Pas d’osties d’cancers Moé, j’dis qu’on les laisse tous s’entretuer Bouffer la planète, y crisser l’feu Pis fourrer des chèvres Tu s’ras Marla, je s’rai Tyler On va être tell’ment beaux On va r’partir à neuf On va baiser, on va s’aimer, on s’f’ra pas chier On va quitter la solitude pis oublier les villes Y nous pogn'ront pas sur notre île de rêves Bâtissons un monde nouveau Toi et moi… Sur une île…

credits

released October 17, 2014

license

tags

about

Les Rejets d'Satan Montreal, Québec

contact / help

Contact Les Rejets d'Satan

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like Les Rejets d'Satan, you may also like: