1. |
Répète-après-moi
01:52
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Je ne suis pas unique
Non...
Je fais parti du nombre...
Répète-après-moi !
Nous ne sommes pas uniques, non.
Nous faisons partis d'une ombre.
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2. |
Assassins dans la Lune
05:27
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Assassins dans la lune
Les mots glissent d’entre les mains
S’écoulent dans un torrent
Insaisissables, ils s’évadent
Se cachent et se confondent
Des Esprits de la Nuit
Tapis dans leur ombrage
Qui dissimulent leur présence
Dans un murmure tonitruant
La cage brasse, Camarades
La cage brasse!
C’est qu’ils veulent se faire entendre
Tandis qu’on hurle à la Lune
D’assassiner le Maudit Poète
L’éclairage artificiel surfant les yeux
L’étoile de fer projetant nuits et jours
Réfléchissant la lumière dans les Ombres
Sombres songes occultés d’un Monde obtus
Comptant les billes d’un Œil unique
D’épouvantails, de poupées chiffonnées
Figés dans l’ambre polis au javellisant
Quotidien éternel meurtri de particules
Les Concierges d’la Résistance
S’allient pour nettoyer
Faire la Guerre aux Dangers
Dont le plus grand est l’Grain d’sable
Le gigantisme déborde
À en rétrécir au lavage
Maquette grossière
D’un phantasme psychotique
Dégénération récurée
Sans temps, les pieds d’poules
Mouillées dans l’Argent du beurre
À s’acheter par les f’nêtres
Pour le plus grand sacrifice des Brebis égarées
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3. |
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La Maison (et le Carré d'Sable)
Il était une fois…
Du monde, qui vivait dans une maison
Jusqu’au jour où d’autre monde ont dit à d’autre monde
D’aller vivre dans la maison…
C’qui fait que l’monde sont débarqués et ont mis l’monde d’la maison dehors
Les obligeant à aller vivre dans l’carré d’sable derrière la maison
Vous comprendrez…
Que l’monde dans l’carré d’sable étaient pas supers contents…
C’qui fait que des fois
Y’en a qui pitchaient des roches su’a maison !
Le monde, dans la maison, étaient pas supers contents
De s’faire lancer des roches, fa’ qui sortaient pis…
Bang ! Bang !
Vous comprendrez…
Que l’monde dans l’carré d’sable étaient pas super content…
De s’faire tirer d’sus
Fa’que des fois
Y’en a qui continuaient à pitcher des roches su’a maison !
Le monde, dans la maison, étaient toujours pas contents
De s’faire lancer des roches, fa qui r’sortait pis…
Bang ! Bang !
Cette histoire a continué et continué…
Elle continue encore aujourd’hui
Parce que dans l’carré d’sable
Y’a beaucoup d’monde et y’en a…
Qui bougent encore !
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4. |
Y Bougent Encore
03:59
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Y bougent encore
Le fanatisme fielleux des ritournelles
Sur lesquelles on fait danser les belles
Morales douteuses
Laisse
Un goût constant de vomissures
À la commissure des lèvres de l’humanité
Crampée, écœurée, aliénée.
Qui regarde, le visage à terre, sacrée d’une volée
N’osant critiquer, n’osant rouspéter
De peur de s’attirer les foules de ces puissants
Au nom du Père et du Fils,
amènes en des Enfants.
À grands coups de bombes
Et de baise-o-drones
Bang! You’re fucked mon tabarnak!
Des photos difficiles à soutenir
Du regard de ton corps mort
Des porcs, des truies
Sur l’écran des ordis
Lacérés, démembrés, déchirés
En face de moé
En face de lui
En face d’elle
Mais toé, ta gueule explose
J’ai compris quelque chose
Que toé, ta gueule explose
J’ai compris quelque chose :
“T’es pas né du bon bord…” (Bis)
«Y est trop tard pour les rats morts
R’charge, tire, y bougent encore»
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5. |
Loin (Ou Presque)
04:08
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Loin (ou presque)
Je suis loin
Haut !
Je suis loin
Haut !
Combien loin ?
Loin de ce corps
Mort-vivant
Alpha
Pu
Très
Fier
Steak haché en lambeaux
Hachuré en morceaux
La chaire de ma chaire
Est d’encre et d’écorces
Je vêle mes Enfants
De poèmes sales
À la page (Perdue)
À la carte (Perdue)
À la face (Perdue)
Du Monde (Perdu)
Ils ne sont pas toujours propres
Ils ne sont pas toujours beaux
Pas opérés ni dégriffés
Des Frankenstein greffés
D’un cœur
Du moins
D’une partie
Du mien
Ils ne sont pas toujours propres
Ils ne sont pas toujours beaux
Pas opérés ni dégriffés
Des Frankenstein greffés
D’un cœur
Griffés
De fragments
Du tien
J’y suis presque
Loin !
J’y suis presque
Loin !
Presque loin ?
Loin du fantôme
Trop-vivant
Haut-méga
D’os
Paie !
Rat
Chaire et sang clair de lune
Doux leurre, d’où l’heure qui passe (Bis)
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6. |
Mais Pourtant
02:44
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Mais pourtant…
Monde, tu es si beau
Que je te hais à t’en maudire
Monde parfait aux cents défauts
Tu n’cesses jamais de t’enlaidir
Avec aversion, je te séduis
Je sais bien que tu vas m’jeter
Monde agité et endormi
J’aimerais tell’ment pouvoir t’aimer
De ma main gauche je te prendrais
De ma main droite je te tuerais
Ô bel immondice!
Si seul et si loin
Ô sale effronté!
Aux beautés pleines de vices
Aux sourires effacés
Ô sourires éraflés
Meurs enfoiré!
Que dans le reflet de mes larmes
Tu te vois noyé
Dans la hargne de tous ceux
Que tu as souillés
Qu’elle te revienne cents fois décuplée!
Tu es si enrageant…
Tu es si décevant
Mais pourtant…
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7. |
Parle-moi (dans l'Vide)
03:57
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Parle-moi (dans l’Vide)
On a rien à dire, on a mal, on achète
On a peur d'être seul avec nous-même
De toutes les réflexions que ça l'entraîne
Pis pourquoi faire de toute façon ?
Bonheur aveugle, bonheur pareil !
Aye ! J'aurais pu ! Oui, j'aurais dû…
Y’aurait p't'être même fallu…
Mais qu'est-ce qu’tu m'veux ?
J'me suis jamais senti aussi vieux !
J'me suis jamais senti aussi servile !
On erre dans une ère polluée !
D’une communauté d'hermites
Qui se perd et qui cherche
Le mal ailleurs : loin, trop loin !
Sans repères
Rien à faire d'autre
Rien à foutre d'autre
Que de consommer la substance
Vide !
Plus vide que le vide
Vide de sens !
Et on r'commence !
Et à outrance !
« Je m'en câlisse! Écœurez-moé dont pas avec ça ! » (Bis)
Y’ont tellement mis d'spot lights partout
Autour de nous qu'on voit rien d'autre…
Regarde-moi dans les yeux et dis-moi qu'ça va ! (Bis)
Hey toé ! Regarde-moé dont dans les yeux ! ! (Bis)
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8. |
Au Bûcher !
02:47
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Au Bûcher !
On roule vers nulle part
Je roule encore de la pelouse
J’traîne la République sous mon bras
Un pack de clopes pour m’digérer
On s’en va vers nulle part
Pour me guider dans les méandres
D’l’Éthique, de la pelouse et des clopes
J’sais pas pourquoi pis toi non plus
J’mange pas assez, sauf du papier
Un vieux marin qui fume la pipe
Des vierges, des briques et des lignées
Moé, j’dors pas ben!
J’ai des papillons dedans mon cerveau
J’pass’rais la soirée à r’garder l’ostie d’TV!
Mais j’pas capable, j’souffre en silence
En Amérique, on manque de rien, sauf d’Essentiel
On vit su’l'bras du temps emprunté, à l’Av’nir
J’sais pas quoi faire, j’m'assois sur le bûcher
J’attends mon tour, j’sais pas quoi faire
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9. |
Gang...Bang !
03:32
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Gang...Bang !
Ferraille à quatre roues
Ferraille à K-47
Gang… Bang!
Bang! Bang! Bang!
De cons sanguins
Royaux ou lynchés
Diamants : j’en veux
Des gros bijoux d’famine
J’m'en crisse d’la crasse
Du pu, du sang déjecté
Ma caverne bétonnée est bien nantie
Pis j’ai toujours de l’appétit
Pour t’manger la laine su’l’ dos
Pour faire manteaux, chapeaux
Pour greluche d’or tranquille
Gardant coquille vide
« Après une nuit de sexe torride à s’en pimper l’bling !
Elle retourne se parker dans le parc d’à côté
Pendant que lui, r’tourne : dealer d’la dope pis des guns
C’parce qui v’nait des beaux quartiers pis y voulait pas qu’ça s’sache
Fa’ qui dealait son swag pour rester bling pis s’la péter
C’était comme un genre de vrai : gangsta (sans cravate)
Qui vendait sa shit aux bouseux pour qui restent dans marde
S’entretuent pis s’ nèyent dedans…
Parce que ça, toute c’te merde là, ça fait rêver laid… »
Gangstérisés de salon
Singeant le Grand Singe aux paillettes
Aux pia-piasses, aux garnottes
Abâtardis, triviaux
Dissimulés sous oripeaux
Grandi-grotesques
Aime et aime
Merde et merde
Gangsters! À deux trente sous
Zéro
À fiction
À friction
Afflictions
À filles… À fric
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10. |
Les Misères du Roi
02:53
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Les Misères du Roi
Il y a longtemps…
Fort, fort, fort longtemps
Vivait un Roi, un Roi qui disait qu’il est difficile d’être roi
C’est qu’il trouvait ça si difficile, le Pauvre
Surtout parce qu’il avait peur pour sa peau
Car après tout, il avait une si belle peau !
N’est-ce pas ?
« Oh oui! Monseigneur comme votre peau est douce ! »
« Oh oui! Monseigneur, votre peau est si lisse ! »
Ah ! Ce qu’elle était belle, sa peau…
Un vrai trésor royal, qu’il se devait de protéger
Le Pauvre avait raison d’avoir peur et de s’enfermer à double tour dans son château
Avec des courtisans ramassés par poignées
Pour le flatter et le flatter
Encore et encore, toute la journée
Et toute la journée, pour le rassurer, les courtisans lui disaient :
« Ah ! Monseigneur, comme vous êtes fort ! »
« Ah ! Monseigneur, comme vous êtes beau ! »
C’est qu’il aimait ça : les courbettes, le Pauvre Roi
Et ça calmait ses angoisses
De les voir, tous à genoux, se tortiller devant lui
De les voir, tous, s’activer pour lui relâcher
La pression insoutenable d’avoir une épée
Qui, sans cesse, le menace de perdre la tête
Car s’il aimait bien les flatteries
Et qu’il aimait bien être roi
Il aimait, par-dessus tout : sa tête
Et pour la garder, le Pauvre était prêt à tout
Même de se faire haïr de tous et chacun dans son Royaume
Au point, que tous ses Sujets n’aient plus qu’un seul souhait
Celui de la voir : tomber
« Qu’on lui coupe la tête ! »
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11. |
Damoclès
02:29
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Damoclès
Le bout du monde me semble à double tranchant
Comme une épée souillée, qui me pointerait du doigt
Il m’accuse, me perce et me tâche de son sang
Il est si beau, si charmant et si laid à la fois
Damoclès vit dans ma tête, il se fume un pétard
Y m’flatte pu, y est trop vieux, y reste à l’écart
Le sang sur mes doigts censure mes mains
Qui refusent de r’écrire le même criss de refrain
Mais à cheval donné on s’entre flatte le vide
J’le boufferais vivant, qu’ça s’rait pas plus morbide
Y’a les menaces de la liasse, la frime et les combines
Y’a les cochons à matraques qui nous sifflent la comptine
Tout l’monde en formation, on connaît nos chansons
Pis après la révolution, vas-tu m’dire ton nom?
Pis ça pète à Moscou, pis ça pète partout
Y’a pas juste au bout du monde que l’monde est à bout
Damoclès est tanné, y s’en r’tourne se coucher
Y sait ben, d’toute façon, comment ça va s’terminer
J’y en veux un p’tit peu, d’m'avoir laissé pendre l’épée
Je l’enverrai ben chier, mais y m’a laissé d’quoi fumer
Les menaces de la liasse justifient tout et rien
Les esclaves à cravates sont de sombres larbins
Des flics ! Des porcs ! Des assassins !
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12. |
Je m'excuse
03:25
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Je m’excuse
Vous m’excus’rez
J’voudrais bien vous dire : tout c'que vous voulez
Vous dire, à tous, que nos vies s’améliorent
N’y voir plus rien et être ignare
Souvent faire fi des rares efforts
Qui mérit’raient tous nos regards
J’voudrais vous dire : que tout est beau
Qu’on progresse, toute la gang, par en haut
Mais c'est une bien belle fauss’té
Achetez!
À jeter!
Car ce n’est pas pour le bien de personne
Que des enfants travaillent en Chine
Car ce n'est pas pour le bien de personne
Qu’l’Éthiopie, la Palestine
Car ce n’est pas pour le bien de personne
Que le Tibet, que l’Argentine
Car ce n'est que pour le bien de quelques personnes
Les morts, le sang… Bref la routine
Je voudrais bien…
Mais la Romaine, l'île René-Levaseseur, les Indiens…
Je voudrais bien…
Mais les banques, le plastique, les tirelires…
Je voudrais bien…
Mais la F-1, les flics, les politiciens…
Je voudrais bien…
Je voudrais bien...
Mais...
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13. |
À l'Art?
03:47
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À l’Art?
Alors si l’Art
Ressemble à l’or
C’est plus un concept de velours qu’un compte à r’bours
Qui mord, sans remords, les morts comme les corps
Sans chirurgie ni de gants blancs
Les esthètes sont de fades contenants
D’autres sont lys, mais aussi fades
C’est bien soigné pour être malade
L’Art partisan du passé recomposé
Vomi dans une gerbe de fiel
De nostalgies, des chimères de la monarchie
Du jus de vidange à la sauce moderne
Qui est vite jeté au recyclage
Récupéré, par les messagers sans message
Qui pullulent comme les dépotoirs
Claudicantes masturbations saignées à vide
Proprement synthétique
Déconnectées aux coins du monde
Institutions infatuées
Gribouillages à déchirer
D’autres expressions de vacuité
Admiration de la virgule
Acrobaties de la fabule
L’Artiste contraint de Liberté
D’expression répétée en chœur
L’unisson dissone dans l’écho
Des réceptacles qui se cambrent
Concupiscents devant les membres
Surtout les Narcisse obsolètes
De la sphère mondaine
Des foulards et des bérets
Des lunettes et des grosses têtes
Blablaries sur le sens et le non-sens
Pour rendre ce patinage : artistique
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14. |
Ile de Rêves
03:41
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Ile de Rêves
Bâtissons un monde nouveau
Toi et moi… Sur une île…
« Hein? »
Non, non, non, non, non…
Moé, j’dis qu’on les laisse tous s’entretuer
Bouffer la planète, y crisser l’feu
Pis fourrer des chèvres
Tu s’ras Marla, je s’rai Tyler
On va être tell’ment beaux
On va r’partir à neuf
On va baiser, on va s’aimer, on s’f’ra pas chier
On va quitter la solitude pis oublier les villes
Y nous pogn'ront pas sur notre île de rêves
J’va te flatter le ventre, tu vas flatter le mien
On n’en a rien à chier de leur standard
On n’aura pas d’hypothèque, pas d’trafic, pas d’burnout
Pas d’osties d’cancers
Moé, j’dis qu’on les laisse tous s’entretuer
Bouffer la planète, y crisser l’feu
Pis fourrer des chèvres
Tu s’ras Marla, je s’rai Tyler
On va être tell’ment beaux
On va r’partir à neuf
On va baiser, on va s’aimer, on s’f’ra pas chier
On va quitter la solitude pis oublier les villes
Y nous pogn'ront pas sur notre île de rêves
Bâtissons un monde nouveau
Toi et moi… Sur une île…
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